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MATTEO OPPIZZI, LE CYCLISTE CANADIEN DE BAYEREL

Il aspire à rouler dans le peloton des professionnels. Matteo Oppizzi est de retour en Suisse après avoir vécu au Québec. Ce Neuchâtelois de 22 ans a posé ses valises au Moulin de Bayerel. Il s’est fait un nom en cyclocross et vise maintenant la route.

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Le parcours de Matteo Oppizzi n’est pas commun: dès l’âge de six ans, il a pris part à ses premières com- pétitions de VTT dans la région, avant de déménager au Canada avec ses parents. Là-bas, au Québec, il a eu la chance d’intégrer un programme de sports-études: ses matinées étaient consacrées aux études et l’apèrs-midi à son activité sportive. Dans notre pays, il n’aurait pas bénéficié d’une opportunité pareille ; la vie des jeunes sportifs s’en trouve facilitée.

Matteo Oppizzi a alors eu envie de s’entraîner plus durement, de pédaler dans les champs. Car sa spécialité, c’est bel et bien le cyclo-cross: «Contrairement à ce qu’on pourrait croire, au Québec et aux Etats-Unis, il y a de belles courses et de beaux circuits», précise ce Canadien d’adoption, puisqu’il dispose désormais de la double nationalité helvético-canadienne.

Mais après avoir disputé à trois reprises les Championnats du monde de cyclocross des moins 23 ans et être devenu vice-champion de Suisse de sa catégorie d’ge,Matteo Oppizzi a choisi de tourner le dos à sa discipline de cœur. Du moins provisoirement: «Il ne devenait plus possible de s’investir pour une saison complète de cyclocross et de route. Je devais faire un choix». Il n’y a en effet aucune comparai- son possible entre la notoriété que procure une course sur route et le cyclocross, discipline cycliste peu médiatisée. Matteo Oppizzi ne cache pas ses ambitions: il aspire à décrocher un contrat de professionnel sur route. Son objectif est atteignable.

Il y a trois ans, il a donc décidé de rentrer du Québec pour déposer ses valises au Moulin de Bayerel, chez ses grands-parents. Il entamera l’an prochain sa troisième saison sous les couleurs du Team Elite Fondations. Ce groupe sportif helvétique est très bien structuré: ds 2026, une partie de ses coureurs rouleront sur le circuit continental professionnel (la 3e division de la hiérarchie mondiale) et l’autre sur le circuit international amateurs (la 4e division): «Après discussions avec mes dirigeants, j’aurai un rôle de leader chez les amateurs, ce qui permettra de jouer ma carte personnelle. Et si tout va bien de gravir un échelon supplémentaire en cours de saison». En résumé, de passer professionnel.

Matteo Oppizzi prendra part à ses premières courses en février. Tant que les conditions le lui permettront, il va s’entraîner au Val-de-Ruz avant de partir en stage en Espagne.

 
 
 

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