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Matteo Oppizzi tourne le dos au cyclocross

Après avoir pris part à trois championnats du monde, le coureur neuchâtelois tire un trait sur le cyclocross. La saison prochaine, il se consacrera uniquement au cyclisme sur route en vue de passer peut-être professionnel.

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Matteo Oppizzi veut percer sur la route. (Photo : Sascha Tomé).


Matteo Oppizzi met entre parenthèses le cyclocross. Porteur de la double nationalité helvético-canadienne, ce jeune coureur neuchâtelois reste, en 2023 et 2025, sur trois participations successives aux championnats du monde des moins de 23 ans. Il est également vice-champion de Suisse de la discipline, dans sa catégorie d'âge.

Le potentiel est certainement là. Mais Matteo Oppizzi a choisi de ne pas persévérer dans cette voie. Il veut se consacrer exclusivement au cyclisme sur route : « Le cyclocross m’a énormément apporté. Mais j’avais besoin aussi bien pour moi que pour mon équipe de diminuer mon investissement pour cette discipline. J’ai la chance d’être dans une bonne structure et il faut faire des choix. »


Matteo Oppizzi : « J’avais besoin de souffler un peu. »


Matteo Oppizzi estime aussi qu’il est difficile aujourd’hui de faire une saison complète sur route et en cyclocross : « Les premières courses sur route sont déjà agendées mi-février alors qu’il y a encore des cyclocross. Cela devient impossible de combiner les deux. »

Matteo Oppizzi ne renonce pas définitivement au cyclocross. Cette discipline cycliste a des chances de figurer au programme des Jeux olympiques d’hiver 2030 : « C’est évident que cela me titille un peu quand même. J’attends encore la confirmation exacte du CIO. Pourquoi ne pas monter un projet autour de cet événement. »


« Cet arrêt du cyclocross n’est que provisoire. »


En 2026, Matteo Oppizzi portera pour la troisième année consécutive les couleurs du groupe sportif helvétique, Elite Fondations, une formation destinée à des coureurs en devenir. Le team sera scindé en deux parties : la moitié des coureurs participera aux épreuves continentales (la 3e division professionnelle) et l’autre aux courses de l’élite amateurs (le 4e échelon de la hiérarchie mondiale) : « Je resterai dans l’élite nationale. On m’a donné la chance d’être leader, capitaine de route de mon équipe. Pour moi, c’est une grande opportunité de figurer en tête de course et de ne pas devoir rouler pour les autres. »


« Je n’exclus pas la possibilité de rejoindre le team pro en cours de saison. »


Matteo Oppizzi a réellement la chance de disposer d’un encadrement de qualité au sein du Team Elite Fondations : « On n’a pas mieux en Suisse. On a vraiment un accompagnement complet tant sur le matériel, l’entraînement, le mental ou le physique. »


« C’est la première fois de ma vie que je vais faire une vraie coupure. »


Matteo Oppizzi a commencé le vélo vers l’âge de 6 ans, en participant à des courses de VTT. A 12 ans, il a déménagé au Canada avec sa famille. Il a pu intégrer un programme de sports-études qui lui a permis de développer ses qualités de cyclocrossman : contrairement à ce qu’on pourrait croire, il y a de très belles épreuves de cyclocross au Québec. C’est même la discipline cycliste la plus prisée. »

On veut bien le contraire, mais c’est peu connu. Si Matteo Oppizzi est revenu dans son pays natal, c’est aussi pour s’offrir plus de chances de devenir professionnel. /mne

 
 
 

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